Situation dramatique pour les exilés birmans
En Birmanie, des groupes ethniques et des forces de résistance opposées au coup d’État de 2021 s’insurgent contre la junte militaire.
La guerre civile fait des ravages, des minorités sont massacrées et l’aide internationale peine à apporter le minimum vital aux populations. Des dizaines de milliers d’exilés ont fui la Birmanie et campent dans des conditions dramatiques en Thaïlande, au Bangladesh. Ils manquent de tout, eau, nourriture, médicaments… Les conditions sanitaires sont épouvantables, le paludisme les touche de plein fouet, ainsi que les maladies liées à la contamination de l’eau…
Tous manquent cruellement de soins médicaux. Sans soins, beaucoup meurent.
Notre association, Les Enfants de Birmanie, constituée d’une petite équipe solidaire et motivée, œuvre depuis 2002 au quotidien en faveur de la Birmanie, et plus encore aujourd’hui des familles birmanes exilées en Thaïlande : nourriture, eau, électricité, soins, éducation, ils ont besoin de tout, leur survie est en jeu.
Nous nous attachons plus particulièrement à aider les enfants des camps de réfugiés , œuvrant pour qu’ils aient droit au minimum vital, mais aussi à la scolarité et aux apprentissages, conditions sine qua non pour espérer mener un jour une vie en toute dignité.
Nous soutenons notamment un camp de plus de 3000 réfugiés à la frontière thaïlandaise : Notre contact sur place s’emploie à aider les exilés qui arrivent, toujours plus nombreux, et tente d’organiser dans le camp un semblant de vie communautaire, certes dans la précarité et l’insécurité, mais réussissant malgré tout à faire émerger de l’entraide et de la coopération au sein même de l’exil et de la misère, grâce aux bénévoles participant à toutes les tâches de survie au quotidien ; quelques-uns s’investissent particulièrement dans le camp pour répondre aux besoins quotidiens de chacun, en cultivant des légumes notamment, mais aussi en apportant un réel enseignement scolaire; il s’agit de véritables défis à relever pour organiser et mettre en œuvre des cours en raison des conditions instables de la vie quotidienne; 607 élèves en classes mobiles de tous niveaux sont concernés. Les orphelins sont pris en charge par la communauté.
Il y a environ 500 enfants de moins de cinq ans dans le camp, particulièrement vulnérables à la malnutrition et au manque de médicaments et d’hygiène.
En partenariat avec l’ONG Corse UMANI , qui soutient notre action depuis plusieurs années, nous souhaitons organiser une opération importante pour le mois de décembre, en nous rendant sur place pour y apporter des produits de base : couvertures, nourriture, médicaments… Nous sommes pour cela à la recherche de nouveaux contributeurs. Nous espérons que vous vous joindrez à nous pour soutenir cette cause qui nous tient particulièrement à cœur…
Nous faisons appel à vous pour nous aider via une participation financière, du montant qui vous sera possible. Toute aide, même petite, sera précieuse et nous aidera à concrétiser cette opération de soutien à ces populations pour lesquelles nous nous battons chaque jour avec une conviction sans faille.
Nous faisons également appel à des médecins bénévoles qui pourraient nous accompagner dans ce voyage afin d’examiner et de soigner les personnes qui vivent dans la grande précarité de ces camps.
Nous espérons de tout cœur que notre sollicitation saura trouver le chemin de votre générosité…
L’ACTUALITE DES ENFANTS DE BIRMANIE
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COMMENT POUVEZ-VOUS AIDER ?
« J’ai eu trois fois l’occasion de rencontrer mon filleul Nyein Chan dans son village. La première fois je lui ai apporté une lampe solaire pour travailler le soir à la maison, cette fois là je ne savais pas encore bien à quoi m’attendre et mon dieu, j’ai été touché par ces terribles conditions dans lesquelles ils vivent (en tout cas à mes yeux) et par la joie de vivre (comme si ces conditions n’étaient finalement pas si terribles aux leurs). Ils m’ont aussi montré la pompe achetée par l’association et l’école. En parcourant les campagnes et en voyant tous ces villages, je me suis dit que la tâche était immense. A notre première rencontre Nyein Chan voulait être général, ça m’a paru être une drôle d’idée, maintenant il veut être médecin. L’an prochain il rentre à l’université. »
Michel de Vyle-et-Tharoul (B)
« I’m Amrit volunteered and spent 3 weeks in Dala Township, close to Yangon in Myanmar in September 2016. I organized English classes for the 22 kids at the Parami Orphanage at the rural township. After spending time with the kids and witnessing their poor living conditions, ASBL started an online fundraiser. The funds from the fundraiser have been utilized to set up a monthly donation plan for the orphanage to help them meet their living expenses and educational fees for the children. »
Amrit from Toronto (C)
« Depuis un peu plus de 3 ans, je suis l’heureuse marraine d’un petit Tone Tone dont je reçois régulièrement des nouvelles et des photos (quand l’internet fonctionne! ou lorsque la Présidente se rend sur place).
Contribuer à la scolarisation d’un enfant a été pour moi, ex-enseignante, une évidence lorsque Patricia m’a parlé des actions menées par l’ASBL.
Pour les parents de Tone Tone, ce petit soutien financier est précieux pour lui donner un avenir moins précaire que le leur; ils en sont très reconnaissants.
C’est une belle aventure humaine, un enrichissement réciproque par la découverte d’une autre culture, par le lien de deux familles qui auraient pu ne jamais se connaître…
Un souhait? pouvoir rapidement embrasser mon petit filleul et ses parents, à peine plus âgés que mes deux fils. »